Créée en 2009, l’AFRAVIH – Alliance francophone – s’inscrit dans une démarche ambitieuse visant à fédérer les acteurs et professionnels de santé des pays francophones engagés dans la lutte contre le VIH. L’Alliance joue un rôle essentiel en réunissant des experts, des chercheurs, des soignants et des organisations autour d’enjeux cruciaux tels que le VIH, les hépatites et la santé sexuelle. Ces thématiques, véritables défis de santé publique à l’échelle mondiale, nécessitent une mobilisation collective et une coopération renforcée pour améliorer la prévention, la prise en charge et l’accès aux soins dans les pays du Nord comme du Sud.
“Plus que jamais nous avons besoin d’un monde solidaire, juste, et porteur d’espoirs, pour tous.
Médecins, professionnels de santé, citoyens-acteurs-militants au service de ces valeurs, du partage du progrès accessible à tous, et au service de la santé pour tous, le rassemblement dans une Alliance s’impose, car les liens, les échanges, et les actions communes dans le monde francophone forgent des avancées durables : c’est le sens de l’AFRAVIH.
Plus que jamais, nous avons besoin de faire entendre la voix du monde francophone, celle d’une culture partagée, une approche des populations façonnée par une langue, une histoire, des approches en santé qui peuvent se parler et se répondre.
Du Canada, des Caraïbes, de l’Europe, aux pays de la Méditerranée à l’Afrique et aux îles de l’océan Indien ou du Pacifique, ce monde francophone est large.
Notre vision de la santé, perçue à travers les infections virales chroniques que sont le VIH, les hépatites, et autres infections émergentes, toujours invalidantes, parfois mortelles, et trop souvent discriminatoires, exige l’accès aux soins, aux traitements et à la prévention sans barrières économiques, sociales ou culturelles.
Nos actions s’organisent fondamentalement dans le respect des identités des populations, de leurs choix de vie, et des libertés inaliénables de chacun.
La santé est une vision collective d’un monde qui bouge, évolue, se transforme. Notre engagement doit contribuer à lui donner un sens.
La francophonie se veut ici une langue universelle.”
Pr Christine Katlama